CONVENTIONS DU COMBAT
Au fleuret, il est interdit, au cours du combat, de porter l'épaule du bras non armé en avant de l'épaule du bras armé (Cf. t.36). Dans le cas d'une telle faute, la touche éventuellement portée par le tireur fautif sera annulée.
Toute infraction sera sanctionnée selon les articles t.114, t.116, t.120.
§ 1. Limitation de la surface valable
Surface valable au fleuret
t.52 A noter pour l'utilisation de l'appareil que :
b) L'appareil n'indique pas s'il y a eu priorité chronométrique entre deux ou plusieurs des touches qu'il signale simultanément.
- ou touchant des objets quels qu'il soient en dehors de l'adversaire ou son matériel (Cf. t.41).
Le tireur qui, volontairement, provoquera un signal en plaçant sa pointe sur le sol ou sur une surface quelconque en dehors de son adversaire, recevra les sanctions prévues par les articles t.114, t.116, t.120.
Il est interdit au tireur de mettre une partie non isolée de son arme en contact avec sa veste conductrice dans l'intention de provoquer le blocage de l'appareil et éviter ainsi d'être touché .
Si une telle faute est commise, l'arbitre infligera au tireur fautif les sanctions prévues par les articles t.114, t.116, t.120. La touche éventuellement portée par le tireur fautif sera annulée.
- soit qu'une touche "non valable" donnée par le tireur déclaré touché n'ait pas été enregistrée par l'appareil;
- soit qu'une touche "valable" donnée par le tireur déclaré touché ne provoque aucun signal, ni "valable", ni "non valable" ;
- soit que les signaux provoqués par le tireur déclaré touché ne restent pas fixés sur l'appareil.
c) Si le matériel d'un tireur n'est pas conforme aux articles m.27 et m.28, l'annulation ne sera pas applicable dans le cas où un signal est provoqué par une touche en surface non valable.
b) le tireur qui, sans y avoir été invité par l'arbitre, a procédé à des modifications ou échanges de son matériel, avant que l'arbitre ait donné sa décision, perd tout droit à annulation (Cf. t.35/d);
c) s'il y a eu reprise effective du combat un tireur ne peut plus réclamer l'annulation d'une touche accordée contre lui avant ladite reprise;
d) l'emplacement du défaut trouvé dans l'appareillage (y compris le matériel des tireurs eux-mêmes), est sans conséquence pour cette annulation éventuelle;
e) il n'est pas nécessaire que la défaillance constatée se répète à chaque essai; mais il faut qu'elle ait été constatée sans aucun doute au moins une fois par l'arbitre lui-même, au cours des essais faits par lui ou sous sa direction;
f) le fait que le tireur signalé comme touché se trouve avoir cassé sa lame motive l'annulation de la touche portée sur lui par son adversaire, à moins que le bris de la lame survienne nettement après l'enregistrement de la touche.
g) l'arbitre doit être extrêmement attentif aux touches non signalées, ou signalées anormalement par l'appareil. En cas de répétition de ces défectuosités, l'arbitre devra faire appel au membre de la Commission SEMI présent, ou à l'expert technique en fonction, afin de vérifier si le matériel est conforme au Règlement.
L'arbitre devra veiller à ce que rien ne soit modifié ni dans l'équipement des tireurs, ni dans l'ensemble de l'appareillage électrique avant le contrôle de l'expert.
5. Si des signaux sont indiqués simultanément des deux côtés sur l'appareil et que l'arbitre ne peut établir avec certitude la priorité, il doit remettre les tireurs en garde .
6. En application de la règle générale (Cf. t.18), même si aucun signal n'est enregistré, l'arbitre doit arrêter le combat dès que ce dernier devient confus et qu'il ne lui est plus possible d'analyser la phrase d'armes.
7. L'arbitre doit également surveiller l'état du tapis conducteur; il n'admettra pas que le match se tire ou se continue si le tapis porte des trous susceptibles de troubler l'enregistrement. (Les organisateurs devront prendre les mesures nécessaires pour permettre la réparation ou le remplacement rapide des tapis conducteurs).
§ 1. Note préalable
1. L'attaque simple, directe ou indirecte (Cf. t.8) est correctement exécutée quand l'allongement du bras, la pointe menaçant la surface valable, précède le déclenchement de la fente ou de la flèche.
2. L'attaque composée (Cf. t.8) est correctement exécutée quand le bras s'allongeant dans la présentation de la première feinte, la pointe menace la surface valable sans raccourcir le bras pendant l'exécution des mouvements successifs de l'attaque et le déclenchement de la fente ou de la flèche.
3. L'attaque par marcher fente ou marcher flèche est correctement exécutée quand l'allongement du bras précède la fin de la marche et le déclenchement de la fente ou de la flèche.
4. L'action, simple ou composée, la marche ou les feintes exécutées avec le bras raccourci, ne sont pas comptées comme une attaque mais comme une préparation, exposant au déclenchement de l'action offensive ou défensive offensive (Cf. t.8) adverse.
- Pour juger de la priorité d'une attaque dans l'analyse de la phrase d'armes, il faut observer que:
5. Si l'attaque part quand l'adversaire n'est pas en position "pointe en ligne" (Cf. t.10), elle peut être portée ou par un coup droit, ou par un dégagement, ou par un coupé, ou bien être précédée d'un battement ou de feintes efficaces obligeant l'adversaire à la parade.
6. Si l'attaque part lorsque l'adversaire est en position "pointe en ligne" (Cf. t.10), l'attaquant doit au préalable, écarter l'arme adverse. Les arbitres doivent être attentifs à ce qu'un simple frôlement ne soit pas considéré comme suffisant pour écarter le fer adverse (Cf. t.60/2,a).
7. Si, en cherchant le fer adverse pour l'écarter, l'attaquant ne trouve pas le fer (dérobement), la priorité passe à l'adversaire.
8. La passe avant est une préparation et sur cette préparation toute attaque simple a la priorité.
t.58 c) Dans une attaque composée, si l'adversaire trouve le fer dans une des feintes, il a droit à la riposte.
t.59 d) Dans les attaques composées, l'adversaire a le droit d'arrêter mais, pour être valable, l'arrêt doit précéder la finale de l'attaque d'un temps d'escrime, c'est-à-dire que l'arrêt doit toucher avant que l'attaquant ait commencé le dernier mouvement de la finale de l'attaque.
La première est due à la conception et à l'action simultanée d'attaque des deux tireurs ; dans ce cas, les coups donnés sont annulés pour les deux tireurs même si l'un d'eux a touché une surface non valable.
Le coup double, au contraire, est la conséquence d'une action fautive d'un des tireurs.
En conséquence, s'il n'y a pas un temps d'escrime entre les deux coups :
1. L'attaqué seul est touché :
a) s'il fait un coup d'arrêt sur une attaque simple;
b) si, au lieu de parer, il tâche d'esquiver, mais sans y réussir;
c) si, après une parade réussie, il a un moment d'arrêt qui donne à l'adversaire le droit de reprendre son attaque (redoublement, remise ou reprise d'attaque);
d) si, sur une attaque composée, il fait un arrêt sans avoir l'avantage d'un temps d'escrime;
e) si, étant en position "pointe en ligne" (Cf. t.10), après un battement ou une prise de fer qui écarte son arme, il tire ou remet son fer en position "pointe en ligne" au lieu de parer un coup directement porté par l'attaquant.
2. L'attaquant seul est touché :
a) si, lorsque l'adversaire est en position "pointe en ligne" (Cf. t.10), l'attaque part sans écarter le fer adverse. Les arbitres doivent être attentifs à ce qu'un simple frôlement ne soit pas considéré comme suffisant pour écarter le fer adverse.
b) s'il cherche le fer, ne le trouve pas (parce qu'il est dérobé) et continue l'attaque;
c) si, dans une attaque composée, au cours de laquelle l'adversaire a trouvé le fer, il continue l'attaque pendant que l'adversaire riposte immédiatement;
d) si, dans une attaque composée, il a un moment d'hésitation, pendant lequel l'adversaire porte un coup d'arrêt et qu'il continue son attaque;
e) si, dans une attaque composée, il est arrêté avec un temps d'escrime avant sa finale ;
f) s'il touche par remise, redoublement ou reprise d'attaque, sur une parade de l'adversaire, suivie d'une riposte immédiate, simple, exécutée en un seul temps et sans retrait de bras.
3. Les tireurs sont remis en garde, chaque fois que l'arbitre, dans un coup double, ne peut pas nettement juger de quel côté est la faute.
Un des cas les plus difficiles à juger
se présente lorsqu'il y a un coup d'arrêt qui permet de douter
s'il y a un avantage suffisant sur la finale d'une attaque composée.
En général, dans ce cas, le coup double est la conséquence
d'une faute simultanée des deux tireurs, qui justifie la remise
en garde. (Faute de l'attaquant, par suite d'indécision, de lenteur
ou de feintes insuffisamment efficaces, faute de l'attaqué à
cause du retard ou lenteur dans le coup d'arrêt).